La recherche à l’UPS couvre un spectre très large de thématiques scientifiques dans un contexte socio-économique régional favorable, ouvert au national et à l’international, particulièrement dans des domaines comme l’agroalimentaire, l’énergie, l’aéronautique et la santé. La spécificité toulousaine que constitue la présence bien équilibrée de toutes les disciplines, ainsi que la relative proximité des sites de recherche par rapport à l’agglomération, est favorable à l’excellence et la pertinence scientifique. L’UPS a la chance d’avoir en son sein des structures de recherche au meilleur niveau international, dans des domaines très variés. Elle a la chance d’être capable de traiter des problématiques sociétales avérées, d’actualité et complexes. Mais elle souffre d’une organisation qui alourdit de façon importante le travail des acteurs de la recherche. Libérons la recherche. La recherche se fait dans les laboratoires. L’Université doit aider et soutenir, plutôt qu’alourdir et freiner. Elle doit renforcer le dialogue de gestion, être proche et à l’écoute des unités de recherche, leur redonner leur rôle dans la recherche, leur donner un espace pour donner leur avis. Encore une fois il faut redonner aux pôles le temps, le cadre et l’espace pour cela. Les laboratoires savent s’organiser dans leur discipline, ils savent être efficaces et pertinents. L’Université doit apporter de l’aide pour fonctionner, et de l’émulation pour faciliter l’interdisciplinarité. Sans faire de l’interdisciplinarité et de la transversalité le principe de tout soutien, elle peut s’appuyer sur la présence des grands organismes et de partenaires académiques de grande qualité sur le site. Il faut favoriser les lieux de rencontre et de discussions au sein de l’Université, qui peuvent déboucher sur de nouvelles actions originales qui pourront s’étendre sur des problématiques sociétales à l’ensemble du site, et apporter en retour des retombées significatives pour l’Université. Pour cela, l’université doit augmenter ses ressources, notamment en augmentant les financements sur projets européens, industriels, ainsi qu’à l’international ; pour cela, encore une fois, il est essentiel de développer des services de qualité aux laboratoires pour les aider dans le montage et la réalisation de leurs projets. L’université peut aussi s’appuyer sur la fondation Catalyses ; notre fondation peut permettre d’accélérer les accords de partenariat entre la recherche et le monde socio-économique via le mécénat.
Libérer la recherche, c’est aussi faciliter la vie quotidienne dans un laboratoire. Dans nos relations avec les organismes de recherche, et plus largement avec les autres tutelles, il faut harmoniser les pratiques : cantine, congés, télétravail, outils informatiques… il faut enfin apporter des solutions à ces petits problèmes pour entraîner de grands changements dans le quotidien de tous.
Ainsi grâce à cette nouvelle politique scientifique ambitieuse portée par un soutien efficace à la recherche, l’UPS jouera enfin un rôle moteur sur le site toulousain.